Samedi 28 avril.

Je dois appliquer les quelques "règles", ou plutôt conseil reçus:

écouter mon ventre:

il est normal que j'ai faim (bonne nouvelle) mais une "grosse" faim c'est à dire des symptômes physiques très forts ne veut pas dire avoir besoin de manger beaucoup, alors qu'à l'inverse une légère sensation de faim peut vouloir dire avoir besoin de beaucoup manger!

Ça me rassure car j'ai toujours des sensations fortes lorsque j'ai faim.

Il va donc falloir que j'écoute mon corps, celui que le malmène depuis tant et tant de temps...

Détourner mon esprit lorsque des envies de manger arrivent: écouter de la musique avec un casque, pour rentrer comme dans une bulle, le hic? je n'ai pas de casque! Mon fils va me dépanner en attendant de m'équiper.

Alors voici une nouvelle source d'angoisse, il m'a demandé pourquoi je voulais utiliser un casque? euh...finalement je lui ai dit le plus naturellement possible que j'avais besoin de me relaxer! (je n'ai pas envie- et ce n'est pas utile-, de lui raconter tous mes problèmes et les solutions que je recherche)

En même temps je dois respirer une odeur qui me plaît, non! pas la nutella!!! genre une huile essentielle ou un parfum agréable (un parfum pour se parfumer pas pour manger!!)

Pour un hyperphage, les régimes classiques sont complètement à bannir, ce sont eux qui nous frustrent et les frustrations engendrent les obsessions.

Donc si je m'interdit le chocolat ou le fromage j'aurais forcément des idées obsessionnels envers ces aliments.

J'ai complètement le droit de les manger à condition de les prendre sous certaines conditions:

me mettre à table, sans culpabiliser (ni lire, ni regarder la téloche, pour prendre conscience de mon acte. Chose qu'on ne fait pas dans le cadre d'une crise, on engloutit en faisant autre chose pour ne pas penser qu'on mange et ça y est c'est le cercle vicieux)

Peu importe l'heure, dans un premier temps on doit oublier un peu tous les carcans de la société, j'ai faim donc je mange, ensuite c'est un peu plus délicat: peut être qu'aprés 2 bouchées je n'aurais plus faim... sauf que pour nous on ne sait plus ou s'arréte la faim et où commence la crise.

Mais on doit se faire confiance, tant pis si au début on déborde un peu, il parait que rapidement notre corps reprend le pouvoir.

Ça c'est de la théorie!! Je ne suis  pas encore arrivée à ce stade, c'est flippant de s'assoir et de manger les "interdits", d'un coup tous nos problèmes nous arrivent à la figure, mais si ! Ceux que justement on voulait fuir en mangeant!...

D'où la musique et le casque pour se recentrer sur soi même. (mais pas en mengeant!)

La quantité de nourriture n'est pas importante car notre corps nous dit stop dés que les calories dont il a besoin sont là.

Je sais, moi aussi j'ai encore du mal à y croire! Mais vu que je connais les ravages d'un régime stricte sur moi, je veux bien y croire, d'autant que durant quelques années de ma vie où je ne souffrais pas d'hyperphagie et bien je pesais un poids tout  à fait honorable pour ma taille et pourtant je ne me souciais pas des aliment ingérés. Je mangeais du fromage, de la charcuterie , des féculents  mais les quantités se réglaient d'elles même!!!!!!!!!!!!!!!!!! donc....

Il faut d'abord satisfaire ses besoins pour que notre corps nous envoie des signaux positifs.

Si on le malmène du coup nos problèmes prennent le dessus.

Ensuite ou en parallèle il faut régler ses problèmes, pour certains on ne peut malheureusement -plus- rien y faire, mais ce n'est pas une raison pour les fuir, il faut accepter les choses comme faisant partie de notre vie, si besoin on doit se faire aider par un psy.

Bon voilà, j'ai bien vidé mon sac aujourd'hui.^^

Et oui! on peut se soigner avec de la nutella!!(en réponse au com que j'ai eut, mon premier hourra, ça se fête...) puisque ce n'est pas un aliment interdit!

Il est interdit d'interdire...